Le "blob" - Physarum polycephalum ou Badhamia polycephala

a fait l’objet de nombreuses expérimentations comme la résolution de labyrinthes

ou l’anticipation de stimuli.

C'est un myxomycète.

Ce "blob" a été vu près d'un torrent.

Nombre d’espèces dans le Monde : 1000 espèces

Les myxomycètes ont été très étudiés dans la recherche sur l’évolution et la motilité cellulaire,

ainsi que l’acclimatation aux conditions environnementales.

Les myxomycètes (groupe des Amoebozoa) sont des organismes étranges,

qui ne peuvent pas être classifiés comme

des animaux, plantes, ni même comme des champignons.

Ils appartiennent au groupe des amibes (« protistes »),

mais ils sont capables de former des fructifications qui ressemblent à des petits champignons.

Pendant le cycle de vie, les myxomycètes passent par une phase unicellulaire,

amiboïde ou flagellée, et après par une phase qu’on appelle plasmodiale.

Un plasmode est une cellule multinucléée, parfois de grande taille (même plusieurs centimètres !)

qui se déplace sur le substrat en cherchent de la nourriture.

Les myxomycètes sont surtout bactérivores, aussi détritivores,

ils poussent principalement sur substrats végétaux et jouent un rôle important dans le sol.

Quelques espèces ont une écologie très spécifique, et ainsi nous pouvons trouver

des espèces foliicoles (sur les feuilles mortes), lignicoles (sur le bois), fimicoles (sur le fumier),

corticoles (sur l’écorce des arbres), nivicoles (proche de la fonte des neiges), etc.

Le myxomycète se déplace en étendant ses pseudopodes et en contractant son réseau veineux.

Il peut également être cloné s’il est découpé en morceaux d’un millimètre minimum.

Sensible à la lumière, il se développe en milieu humide et se nourrit de bactéries et de champignons.

Il peut doubler de taille chaque jour.

Bien que dépourvu de cerveau, il est capable d’apprendre de ses expériences

et de transmettre les informations apprises à d’autres individus en fusionnant avec eux,

prouvant que l’apprentissage ne dépend pas forcément du système nerveux.

Il présente enfin un réseau veineux se formant selon les mêmes lois physiques

que la vascularisation des tumeurs cancéreuses ce qui en ferait un modèle intéressant pour la recherche.